Mais qui suis-je ? Où vais-je ?

Ce sont les cheveux portés à la lionne (la crinière du matin), le mascara de la veille qui me fait des poches sous les yeux, que j’appelle d’ailleurs «mon masque de raton laveur», et un filtre bien corsé en main que je m’éveille, moi, cette créature matinale sublime. Bon, d’accord, le café suit le réveil.

À quoi vous attendiez-vous d’une cycliste urbaine, esclave des mots et bourreau des textes à publier sur son blogue, ce blogue en l’occurrence? Or, vous pouvez continuer de m’idolâtrer en nourrissant une image de moi parfaitement saine. Je vous dirai alors que, bien sûr, mon lever correspond à celui du soleil, qu’ensuite, je bois un grand verre d’eau de source, puisée à l’occasion de Pâques, et m’extrais un jus d’orange Cara Cara (ne sont-elles pas les meilleures?) Bref, j’ai une mine magnifique: le teint joliment rosé par le sommeil et les traits reposés comme si je venais de faire une sieste sous le soleil à la plage. Que nenni! Il n’y a que mademoiselle ma sœur, Jupon, qui ressemble à ça au sortir du lit.

Donc, me voici, telle que je le suis le plus souvent, installée paresseusement à mon poste de travail, incapable d’interagir civilement avec ceux qui ont le malheur de partager mes matinées. Plutôt, l’écran de mon plus grand confident (et Microsoft Word) m’hypnotise. Il n’y a que lui qui me comprenne le matin: il a ce chic de me foutre la paix tout en se rendant disponible pour satisfaire le moindre de mes caprices. Lire Le Devoir? Zyeuter les faits et gestes de mon entourage via Facebook? Lire et envoyer des missives par delà le monde? J’avoue être un peu mégalomane. Me raconter (encore)?

D’abord, il faut que je m’affranchisse de mes compétences. Je suis une défroquée. Mais de quoi? Voilà: d’à peu près tout. J’ai tout voulu faire, mais je n’ai pas terminé grand-chose, finalement. Toutefois, certains éléments semblent toujours faire partie du paysage. Le vélo? Honnêtement, non. Vous aurez deviné, par contre, que l’écriture est l’une de ces grandes constantes qui m’accompagnent dans la vie. Et d’ailleurs, j’ai retourné la langue et l’ai étudiée à défaut d’être assez posée pour tourner mon propre organe sept fois dans ma bouche avant de prendre la parole. Si vous êtes un langagier vous-mêmes, je vous invite chez mon autre blogue, HT4CBlog, où je collige quelques informations linguistiques diverses à se mettre sous la dent.

Peugeot et moi, ça date de mon adolescence. Mais ça, je vous laisse le plaisir, j’espère, de le découvrir dans mes billets. Bonne lecture!

Avertissements
Ce blogue peut comporter quelques erreurs, surtout d’accord verbal et d’inattention. Le jugement du lectorat est cependant déconseillé. Merci.

Hé oh, lecteur! Aucun fait ni pensée recensés ici n’est extraordinaire, là. En revanche, la vision de la vie qui y est exposée est barbouillée allègrement de la couleur de mes entrailles. Car, moi, je ne sais que ressentir et dire les choses «avec mes "tripes"». Ha! Ha! Ha!

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