Initiation au SUP
Au sortir de l’université, diplôme en poche et, bien sûr,
des illusions à en revendre, j’ai déposé mon curriculum vitæ
quasi vide chez deux employeurs bien spécifiques. Deux ans plus tard, je suis
aux commandes des communications Web pour l’un d’entre eux, gardant dans ma
mire l’autre, qui représente par ailleurs la compétition.
Mais la
personne aux commandes du poste que je me serais vu occuper s’avère une ancienne
collègue de classe (Montréal n’est après tout qu’un grand village, en effet). Elle
aussi rêve d’un autre poste. N’empêche que nous formons une bonne équipe,
saluant l’une et l’autre les compétences de notre alter ego. Surtout, j’apprécie
sa compagnie et, chose plutôt rare, j’aime la lire. Du coup, j’assume le rôle
qu’on m’a offert dans cette équipe et j’essaie de l’assumer le mieux possible.
C’est à
la suite de la lecture de l’une des chroniques de S. que j’ai eu envie de m’initier
au SUP. Et pour me convaincre entièrement, si je n'avais pas déjà été convaincue, des
coupons-rabais traînaient au boulot. Puisque j’ai l’habitude de collectionner
tout ce qui me tombe sur la main, dans ce domaine, j’en ai ramassé deux : un
pour moi et un pour M., que je connais depuis une vingtaine d’années.
Elle et
moi nous sommes inscrites à une séance d’environ 1 h 30 au lac Saint-Louis,
tout près du parvis de l’église de Pointe-Saint-Charles. Or, ce lieu
correspond également à celui de rendez-vous des adeptes de kite surfing.
Dédaigneuse
de l’eau en général, l’idée de m’immerger pratiquement dans le fleuve
Saint-Laurent (il faut en avoir l’expérience dans la région métropolitaine) me
dégoûtait, certes. Pourtant, le fond argileux et l’aspect de l’eau m’ont
étonnée. En cette matinée-là, pour en ajouter, il faisait canicule. Toute forme
de baignade se présentait donc sous une forme plus acceptable qu’habituellement.
M.-È.,
propriétaire de l’entreprise avec laquelle nous avons tenté l’expérience, nous
a accueillies et laissées entre les bonnes mains de son acolyte, dont j’oublie
le nom. Monsieur débute par un bref historique de la discipline, ce qui, je l’avoue,
m’a ennuyée. Moi, j’ai toujours été pressée de me lancer dans l’aventure.
Puis, nous nous sommes jetés à l’eau, tous que nous étions, pour tester notre ballant
et nos muscles stabilisateurs.
M. et
moi, ex-patineuses, n’avons pas eu trop de mal à tenir debout étant donné que
nous avons éprouvé notre sens de l’équilibre durant de nombreuses années
auparavant. Cela dit, manœuvrer une planche ballotée par les vagues présente tout
de même un défi incontournable. Aussi, il y a eu des chutes, oui. Mais des
succès également, qui ont d’ailleurs eu le chic de surpasser en nombre nos
maladresses. Mais, surtout, ce que je retiens, c’est le point auquel le SUP offre
la possibilité d’apprendre, de se rafraîchir et de jouer, comme un gamin. J’ai été charmée par l’aspect ludique, tout
particulièrement, de cet avant-goût (je me suis promis de récidiver).
Vous avez envie que j'élabore sur mon expérience ? Partagez-moi la vôtre ou vos commentaires. Je rédigerai mon prochain billet plus rapidement, promis. ;)