Coronavirus | Et si le plein air était le remède?

Ça y est! Nous sommes tous en quarantaine forcée, ou presque. Confinés à nos domiciles en télétravail, moi dans un micro-appartement. Quoique hier, on pouvait encore profiter un peu de la situation...

J'ai passé la journée à randonner à Tremblant, en raquettes. Je me suis aéré les poumons vireux sur la montée Joanessen. J'ai essayé de faire la lumière sur une situation épineuse, qui me préoccupait beaucoup plus que le coronavirus, pendant 14 kilomètres. J'ai fait un pique-nique d'hiver, les fesses dans la neige doucereuse couverte d'aiguilles de pins qui, puisque j'étais affamée, me donnait l'impression de la volupté du yaourt grec Liberté de 5% à la vanille véritable (je ne veux plus jamais manger d'autre yaourt de ma vie). J'ai fait le plein de plein air, bien que ça non plus je n'en suis jamais rassasiée.

On a commandé une V8.9 à la Chèvre. ''Pis, entre le Mouton et la Chèvre...?'' La Chèvre. Mais le Mouton, c'est émotif, alors ça ne se compare pas. Il faudra que j'y retourne, j'étais trop retournée pour pleinement apprécier la place. Mais j'ai remarqué une belle variété de bières sans alcool - je suis rendu là - et j'ai mis un visage sur un nom (le gars d'Altitude Montagne).

Le soir, j'ai enfin pu attaquer ce qui m'avait dérangée toute la journée. J'ai réussi à avoir une Communauto sur-le-champ dans mon quartier d'écolos granoles, où les voitures sont carrément sur-utilisées, même si on était en prime time. Il n'y avait pas de trafic sur Sherbrooke, et j'ai même pu me stationner devant l'île noire sur Saint-Denis un samedi soir, gracieuseté de la panique générale. Cette fois-là, j'ai réussi à boire ce que j'avais commandé.

...

Aujourd'hui, j'ai dormi sans culpabilité jusqu'à 13 h 30 après avoir déjeuné au lit en lisant la revue Espaces entre 8 h 15 et 11 h 00. Être en forme, c'est jouer dehors et aussi avoir suffisamment de sommeil. Anyway, j'avais des heures à rattraper sur cette job-là.

L'après-midi, je suis allée magasiner aux Galeries d'Anjou (je vais toujours là, loin des foules du centre-ville). J'ai encore réussi à avoir une auto, que j'ai encore pu stationner directement devant la porte du Simon's. Et il n'y avait personne au centre d'achats, ou presque. Facque ça m'a coûté 300 $. Pour une fois que c'est semi-agréable de faire des emplettes! L'épicerie par contre, on repassera en ce moment.

J'aime le monde. Mais pas trop.

Et il m'est resté un peu de temps pour sortir mon Marinoni. :) J'ai roulé pendant une 1 h 30 avant de rentrer pleine d'endorphines et les orteils douloureusement gelées. Ça fait changement, la fin de semaine dernière, je m'étais fait des engelures aux mains en pédalant mon Peugeot avec mon fils en girafe. Il est trop haut, ce vélo. J'ai appris que, les gants en cuir, c'est pas un fashion statement par temps frette. Je suis encore follement amoureuse de mon Piuma vert, et il me blesse toujours autant à l'entrejambe, lui. On n'est pas encore en symbiose sur l'intimité, que voulez-vous. J'ai la confirmation que, cet été, je dois dire adieu à ma belle selle de marque.

En juin, je participe au Défi Pierre Lavoie avec le travail. On va parcourir la boucle de135 km à Sorel. Ma collègue sportive blogueuse, elle aussi, va sûrement rouler avec moi - yé! Ça devrait bien aller, j'ai noté la différence de début de saison aujourd'hui dans mes jambes qui ont moins couru, mais qui ont spinné tout l'hiver.

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Mais avec l'annonce de la fermeture des ci et des ça, je ne sais pas comment va se dérouler mes deux semaines de télétravail. Si je ne peux pas sortir travailler dans des cafés, ça va être vraiment pénible être pognée chez moi. En plus, mon petit garçon débordant d'énergie, lui, va vouloir faire 10 000 activités...

Ben coudonc, on n'aura pas le choix de se faire plaisir en sortant dehors!

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