CAMPING | Parc des Îles-de-Boucherville

Camping. 

Thomas, mon fils, terminait sa première-deuxième année mercredi dernier. Il sait lire, il pourrait même lire un contrat d'assurance. Il sait compter, il est surtout bon en division. Oui, il est en avance. Comme d'habitude. Il se comporte aussi beaucoup mieux en société, il invite même des amis de classe à la maison (#MêmeBulle). Ah, vous ne saviez pas que mon garçon fait des colères à l'école... Ben oui, il est super allumé. Et, comme ma soeur dirait, "super énergique". Depuis presque toujours. Mais ça se gère. 

J'ai pris congé pour la fin des classes, et nous somme allés camper, Thomas et moi, au parc des Îles-de-Boucherville. Ce n'est pas très exotique, cette Sépaq tout près de Montréal, mais je ne voulais pas rester encabanée à la maison dans la métropole. Et, vous savez quoi? finalement, c'est très bien, les îles. 

Le site de camping se situe sur l'île Gros-Bois, à l'extrémité est de l'archipel. Mon fils et moi y allons à vélo, il y a 3 km à parcourir pour y arriver. La Sépaq nous prête un chariot pour transporter notre équipement. Bref, l'affaire est ketchup. L'île Gros-Bois est réservée aux campeurs et nous ne sommes pas très nombreux à presque pleine capacité. Thomas et moi avons le terrain près du centre de services. Comme ça, mon garçon peut aller au terrain de jeux et aux toilettes tout seul. Le terrain est à proximité de la mise à l'eau, alors j'ai pu rapporter notre kayak par voie fluviale. Une autre façon de franchir les 3 km qui nous sépare du pavillon d'accueil. 

La carte. 


Nous sommes restés au 4 jours et 3 nuits. 

Les premiers moments, Thomas a joué sagement avec ses jouets de sable dans la garnotte pendant que j'assemblais notre tente. J'ai coupé l'élastique distandu qui relie les pôles, donc je dois dorénavant faire un petit casse-tête... Ensuite, nous avons fait un tour de repérage. Nous avons soupé au terrain de jeux, puis nous avons grillé quelques guimauves sur notre feu de camp. Mon poulet doux s'est couché tard, vers 21 h, et il s'est fait réveillé par les feux d'artifices de la St-Jean-Baptiste. Il voulait les voir. Mais nous ne les voyions pas. Alors, je lui ai montré la grosse pleine lune dorée au-dessus du vieux Boucherville tout illuminé. Magnifique. 

Le lendemain, Thomas-la-marmotte s'est réveillé à 5 h 45. Du rarement vu! Nous avons eu une grosse journé bourrée d'activités : ricochets sur le fleuve, nouvelle amie au terrain de jeux (Agathe), tour de l'île Gros-Bois en chariot, vélo avec les grands-parents en visite... Thomas a fait acheter un toutou mouffette à son grand-père au centre de découvertes, où mon petit vendeur a trouvé qu'il n'y avait "pas beaucoup de découvertes". Ha! Ha! En après-midi, mon fils et moi avons traversé le fleuve en kayak pour luncher au casse-croûte de la plage de Boucherville. Génial! Nous sommes rentrés en bravant de belles grosses vagues, si bien que je sentais encore la houle me bercer sur le plancher des vaches. Le bonheur. Le soir, nous sommes allés au Canadian Tire acheter une gamelle et, bien sûr, nous avons pris une bonne douche bien méritée. Thomas s'est endormi en claquant des doigts avec son putois, Minus. Adorable.  

Samedi matin, j'ai senti quelques gouttes au réveil. J'ai donc profité du sommeil de ma marmotte, de retour à ses habitudes, pour boire un café tranquillement (il est super, cet enfant) et préparer une journée d'averses hors Sépaq. Nous avons déjeuné dans la voiture, puis nous sommes allés nous réfugier chez des amis. Nos tanants ont pu s'en donner à coeur joie avec les écrans. Tout de même, fidèle à mes habitudes, je les ai sortis chasser les escargots et amenés au parc durant l'éclaircie. Thomas et moi sommes rentrés en soirée à la maison, à l'abri des pluies torrentielles. Sonic, notre chat, semblait très heureuse d'avoir de la compagnie cette nuit-là. 

Hier matin, dimanche, nous sommes repartis tôt au campement pour ranger notre bardas. Déjà. Nous avons rejoint le pavillon d'accueil, où notre voiture était stationnée, en kayak pour rapporter notre embarcation. J'ai dû faire plusieurs détours en raison des barrages de castors. Au lieu d'un trajet de 30 minutes, j'ai pagayé contre le vent et souvent dans les algues durant 2 h 30. Nous sommes sortis de l'eau bronzés à l'os et, dans mon cas, avec un masque de raton-laveur imprimé sur le visage (la démarcation de mes lunettes soleil). Ha! Ha! Bien hâte de faire rire mes collègues aujourd'hui. 

Durant notre séjour, mon fils et moi avons observé un nombre incalculable de marmottes et de castors. Il y avait aussi des merles, des grues, des canards, des bernaches, des tortues, des biches, des ratons-laveurs, des couleuvres... alouette! Thomas flatte les couleuvres, c'est particulier. Pas de moustique dans cet arche de Noé, mais beaucoup de pollen. Nous avons adoré notre séjour autant que nous nous sommes mouchés abondamment. Nous y retournerons l'an prochain, c'est certain. Peut-être à un autre moment de l'année. 


Thomas est grand maintenant; 7 ans la semaine pochaine. Il est serviable et plutôt autonome, c'est merveilleux. Tout de même, je n'étais pas fâchée de passer le flambeau des responsabilités à mon père en le laissant s'occuper de la suite pendant que, moi, je retombais en enfance dans la piscine avec mon fils et ses cousins. ;) 

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