Comprendre le moment présent
Mercure: frette.
Plutôt que de me soumettre aux tâches ménagères en faisant la vaisselle, je préfère employer mon après-midi à monter Mon Peugeot. Excellente décision, non?
Mon ami Algérien dirait certainement que je suis l’otage du climat. Selon ce grand nez crochu, je devrais, au contraire, être maître de mon emploi du temps. Seriez-vous surpris d’apprendre qu’il fait business? Or, moi, étudiante en «arts et sciences», je crois qu’il faut profiter des heures d’ensoleillement et nous y adapter. Nul homme (ni aucune femme) n’est une île, et nous conviendrons être tous subordonnés à notre environnement – je prends les tsunamis et les tremblements de terre à l’appui. J’accepte donc, certes, mais dans une certaine mesure, d’être l’esclave de la météo. Moi, j’appelle ça: vivre au jour le jour et apprécier le moment présent.
Le décrassage de mon vaisselier, hérité pour cause de divorce, ne m’enthousiasme que s’il devient un prétexte pour résister à la tentation du bâton de nicotine en dessert. Aussi, l’idée d’une chevauchée à cyclopède me réjouit toujours et ce, tout particulièment de jour puisque mes phares ont refusé de changer d’hôte. Donc, hors de question de retarder ce moment de bonheur.
Bref, pas de vaisselle.
Sauf que… maudit qu'il fait frette! Les saisons sont sûrement à la diète puisque le mercure joue au yoyo! Moi, dans tout ça, je cherche vainement la clémence du temps de la semaine précédente. Du froid, j’en mange pour déjeuner. Cependant, j’ai déjà remisé mon attirail d’hiver après un Défi de Leucan à Bromont, samedi dernier, à surfer sur la neige. Après un 12h sous la pluie, détrempée comme une éponge dans mon ensemble de neige, je me suis fait une raison : la saison froide est terminée.
Obstinée comme pas une, je sors en dépit du froid et d’un accoutrement inapproprié. Rapidement, les quelques neurones non gelés qui fonctionnent encore dans ma tête de linotte me conseillent de rentrer me réchauffer, et le bon sens, lui, m’assène le coup final en m’obligeant à me réfugier dans un café. J’y passe finalement presque tout l’après-midi.
Vivre le moment présent... Ben quoi? Ça arrive qu’on saisisse mal les messages de la vie. Prochaine fois, je ferai peut-être la vaisselle.
Plutôt que de me soumettre aux tâches ménagères en faisant la vaisselle, je préfère employer mon après-midi à monter Mon Peugeot. Excellente décision, non?
Mon ami Algérien dirait certainement que je suis l’otage du climat. Selon ce grand nez crochu, je devrais, au contraire, être maître de mon emploi du temps. Seriez-vous surpris d’apprendre qu’il fait business? Or, moi, étudiante en «arts et sciences», je crois qu’il faut profiter des heures d’ensoleillement et nous y adapter. Nul homme (ni aucune femme) n’est une île, et nous conviendrons être tous subordonnés à notre environnement – je prends les tsunamis et les tremblements de terre à l’appui. J’accepte donc, certes, mais dans une certaine mesure, d’être l’esclave de la météo. Moi, j’appelle ça: vivre au jour le jour et apprécier le moment présent.
Le décrassage de mon vaisselier, hérité pour cause de divorce, ne m’enthousiasme que s’il devient un prétexte pour résister à la tentation du bâton de nicotine en dessert. Aussi, l’idée d’une chevauchée à cyclopède me réjouit toujours et ce, tout particulièment de jour puisque mes phares ont refusé de changer d’hôte. Donc, hors de question de retarder ce moment de bonheur.
Bref, pas de vaisselle.
Sauf que… maudit qu'il fait frette! Les saisons sont sûrement à la diète puisque le mercure joue au yoyo! Moi, dans tout ça, je cherche vainement la clémence du temps de la semaine précédente. Du froid, j’en mange pour déjeuner. Cependant, j’ai déjà remisé mon attirail d’hiver après un Défi de Leucan à Bromont, samedi dernier, à surfer sur la neige. Après un 12h sous la pluie, détrempée comme une éponge dans mon ensemble de neige, je me suis fait une raison : la saison froide est terminée.
Obstinée comme pas une, je sors en dépit du froid et d’un accoutrement inapproprié. Rapidement, les quelques neurones non gelés qui fonctionnent encore dans ma tête de linotte me conseillent de rentrer me réchauffer, et le bon sens, lui, m’assène le coup final en m’obligeant à me réfugier dans un café. J’y passe finalement presque tout l’après-midi.
Vivre le moment présent... Ben quoi? Ça arrive qu’on saisisse mal les messages de la vie. Prochaine fois, je ferai peut-être la vaisselle.
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Eille, t'as-tu le goût de commenter? Parce que, moi, j'ai envie de te lire en titi : lâche-toi lousse, mon chum.