VÉLO DE ROUTE | La boucle de l'Estriade
Rouler sur du beat, avaler les kilomètres. Digérer la vie, bit by bit. Surtout quand on bosse en numérique, ha-ha.
L'an dernier, j'ai repris les commandes de ma vie en faisant ce qui me plaît : me racheter un road bike. Cet été, je me suis planifié des sorties à vélo pour m'assurer de vivre de la façon dont je le rêve.
Samedi? La boucle de l'Estriade.
Un p'tit 56 km pour me mettre en jambes, salir ma voiture et développer mon autonomie. Je suis restée sur ma faim, c'est parfait. Stratégie d'entraînement en course à pied. 😉
J'ai des projets humbles, oui. Mais mon char, lui, a tout de même vécu un grand moment : il a accompli sa destinée.
Départ en hâte de bouger après avoir été prise dans le trafic de l'autoroute 10. Envie de pipi? Peu importe, l'envie de rouler est bien plus pressante. Je décolle de la Sépaq Parc de la Yamaska.
Note : Je pensais faire un bon coup en stationnant ma voiture "gratos" dans une Sépaq puisque je suis membre. Pff! Pantoute, il y a des frais l'été à Yamaska. #BandeDeChenilles
À droite, en direction de Granby. Parce que ça descend, et moi je vieillis. Il faut huiler la machine pour la starter, elle est rouillée. Mais maintenant, j'ai l'avantage de terminer mes sorties en lion. Avant, j'étais comme un lapin Energizer sur une fin de piles : je démarrais à fond, mais je finissais en chaton crevé.
À 36 ans, je mouline gentiment en ronronnant de plaisir. En attendant que le grand félin se réveille.
Ah ben, mautadine! J'ai fait exactement ce trajet l'été dernier. Au moins, je connais la route. 🤷 Normalement, je m'égare tout le temps... Voyez-vous, je suis le genre un peu sketch dans mon organisation. J'ai une "belle spontanéité", quoi.
Je suis partie vers midi en pédalant à 25 km/h, mollo. Objectif? Rejoindre Waterloo pour manger ma salade granole... avec les doigts. Belle spontanéité oblige, j'ai oublié ma fourchette. 🤦 Se rincer avec l'eau de mon bidon? Nah, je suis en autonomie d'eau restreinte. Pas de fontaine sur ma route pour remplir ma gourde.
Pas grave.
Je reluque les montures des autres. Comme d'habitude. Presque toutes celles dignes d'un wow! sont chevauchées par des têtes blanches: Argon 18, Cervélo, etc.
Le marché du vélo est surtout peuplé d'hommes (d'âge moyennement mûr 🤫). Les rares modèles femmes remarquables ne donnent pas le torticolis trop longtemps par contre. Parce que ces dames expertes, elles, filent comme l'éclair. Et il y en a une, justement, sur un Marinoni jaune...
Moi, par contre, je suis un plus jeune Marinoni vert assez mollo.
Après le lunch, je reprends la route tranquilou. Je digère mon tas d'herbes sous le soleil qui plombe, comme une vache. Je roule entre 20 et 25 km/h pendant environ 30 minutes. Meuh!
Puis, réchauffée et ruminante, je me mets en mode croisière. Écouteurs aux oreilles, je rejoins les 30 km/h en me dandinant sur ma selle. "Chantes-tu parfois?" Probablement. Vous me le direz si vous me croisez à vélo un jour... 🤷
En tous cas, la vache a l'air d'une dinde! Quelques tounes irrésistibles... À découvrir, peut-être?
- Djon Maya Maï de Synapson
- C'mon Down de Poor Man Poison
- The River de Kat Wright
- Light Of The Moon de Russell Louer
- About You de Caravan Palace
- Snake Charmer de Parov Stelar
Sur la dernière dizaine de kilomètres, j'emprunte La Campagnarde. Une route qui lézarde dans le boisé jusqu'à l'aire de stationnement adjacente au centre de découvertes du Parc de la Yamaska. Je parcours un sentier de pierraille glissante, donc je ralentis à 19 km/h pour éviter que ça déraille, mon truc.
Mes pneus sont fesses depuis l'an dernier, il est plus que temps de les changer. Mais je suis un peu sketch, on s'en rappelle. #NudismeDeVelo
Je finis ça pas trop sûre : Déjà?! Euh... Et moi qui pensais clore mon après-midi de bicyclette vers 17-18 h et ENSUITE rejoindre mes amis à Shefford?!? 😳 Il est 15:30.
Mais je suis tout de même allée rejoindre mes chums tout de suite. Voici pourquoi...
Cheers 🍻😁
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