SKI | Réaliser un rêve
Depuis le 16 janvier 2022, je réalise un rêve.
C'est précis comme date, hein? Le dimanche 16 janvier de cette année correspond à la première journée des cours de ski de mon fils.
Thomas a sept ans et, contrairement à moi qui ai commencé le ski vers 3 ans, il débute cette année. Mais contrairement à moi et mes bonshommes de neige en bordure de piste, mon fils, lui, en mange, du ski. Mon père en a bavé avec moi, c'est dire à quel point il savoure le spectacle de la relève.
Ben oui, c'est vrai : je n'ai pas aimé à ça tout de suite, moi, le ski. Comme mon fils, j'étais un esprit libre et je m'opposais à devoir endosser les passions de mes parents. Ici, le dada de mon père. Ceux et celles qui connaissent Luc, mon papa, savent à quel point ce dude-là peut être intense. Exemple, il a roulé 5000 km durant son premier été de cyclisme. Or, avant d'être un malade de vélo, il a été un débile profond de ski. J'ai "fait" ma première descente vers l'âge de 4 mois dans la poche ventrale. Mon père m'a amenée skier avec lui dans une double losange bossée à Saint-Sauveur (au moins, c'était un mont pas trop impressionnant). Rien de moins.
J'ai fini par adopter ça, le ski... Dès qu'on en avait l'occasion, mes parents et moi, on était sur les pentes. Ma mère prenait un bain de santé plate à la vitesse tortue pendant que mon père et moi dévalions les pistes comme des accros à la poudre. Je pense qu'on aurait toujours été en ski si je n'avais pas patiné une quinzaine d'heures par semaine. Mes parents, tous deux des profs en plus, me faisaient "foxer" les cours quand il y avait eu une belle bordée de neige.
Aller en ski chaque fin de semaine avec mon enfant à mon tour, c'était l'un de mes rêves. Maintenant, je savoure ce moment-là chaque dimanche après-midi au mont Gabriel. Facque même si on est jammés solide dans le trafic de l'autoroute des Laurentides en redescendant à Montréal le dimanche soir, Thomas et moi, j'ai le sourire fendu jusqu'aux oreilles en buvant mon chocolat chaud Tim Hortons. La semaine prochaine, Tho et moi avons décidé d'ajouter une journée de ski à notre routine en allant à la piste improvisée au Stade olympique.
For the reccord, chu pas pantoute une patate en ski, là. Genre, je suis meilleure en ski qu'en bonshommes de neige. Je fais par contre plus de snowboard, donc globalement je dois être meilleure en planche qu'en ski. Le snow a longtemps été mon "oasis de paix intérieure". Oui, elle aimait ça frette de même, la fille : en patin à glace ou les deux fesses plantées en haut d'une pente à Saint-Bruno (je me contentais de peu) un soir de semaine avec, à ses pieds, la Rive-Sud toute scintillante.
Mon fils est pas mal bon en ski, franchement. Pas terrible en bonshommes de neige par contre. Son moniteur m'a dit : il a ça dans l'sang. Hier, c'était sa 5e fois sur une pente : une intermédiaire. J'ai ridé à ses côtés, en le suivant. Il m'a demandé de lui montrer c'est quoi, du carving. J'ai exécuté un long virage devant lui en raflant le sol. Il s'est mis à faire pareil : caresser la neige à ses talons dans les virages. Cute.
Avouez que, mon bébé, c'est le rêve.
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