PATIN | Petit historique de mes années de patinage "de fantaisie"
(Ce billet est la suite de "Un accent sportif".)
Vers 4 ans, mes parents m'inscrivent à des cours de patinage artistique. Probablement qu'ils souhaitent juste que je me démerde sur glace.
Mais rapidement, je suis dépistée par un coach. Dès ma première année à l'école primaire, je me lève vers 5 heures du mat' quelques jours par semaine pour pratiquer avant l'école. J'ai 6 ans et la glace juste pour moi, ou presque. Mon entraîneur encadre les séances.
Merci, papa, de t'être levé tous ces matins avec moi.
À 8 ans, je lâche tous les autres sports - trop de pratiques, pas assez de temps. Je fais un pas de géant, et deux ans plus tard j'entre dans la cour des grands : les séniors.
Je suis l'une des peu nombreuses, mais pas la seule. Mon amie Mercédès suit le même parcours que moi.
À 11 ans, je commence à coacher. Pour moi, ça change tout. J'ai beaucoup plus l'âme d'une professeure que d'une athlète de compétition.
D'ailleurs, je continuerai à enseigner le sport, pas uniquement le patin, jusqu'à 25 ans. Bref, la fille de ses deux parents profs!
Mon entraîneur est en tabarnacle que sa protégée n'ait pas envie d'arracher la face aux autres patineuses. Avec mes parents, on décide de changer de coach.
Je lâche officiellement la performance pour choisir quelqu'un de gentil, un point c'est tout. Elle s'appelle Christine et je l'aimerai toujours.
Je continue à patiner jusqu'à 16 ans, moment où tous les éléments de ma vie sont au rendez-vous pour que j'accroche mes patins. Mais pas sans verser une larme.
Depuis, j'ai tendance à me tenir ben drette (c'est assez comique en hockey). J'ai des lombaires qui tuent. Surtout que ma 2e petite carrière sportive a été en acrobatie aérienne...
À suivre.
À suivre.
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