Randonnée napolitaine
Un nouveau jour se lève? La solitude de l’activité physique me guette... encore. Ou «plus ça change, plus c'est pareil». Bien que les maths ne soient pas mon fort, j'ai depuis longtemps compris cette équation simpliste.
Je réchauffe mes muscles en gravant la bébé-montée de la Côte-Ste-Catherine, à la hauteur de Ste-Justine, pour ensuite faire du roue libre. Mais avant, je lance un regard malicieux à l'édifice qui abrite les monstres de ma jeunesse: mouah-ha! J'aurai vaincu tous les maux qui ont voulu me garder loin du plaisir de jouer dehors... « And ready to go where the people go, ask 'em my questions and get some answers: what's a fire and why does it burn? »
Ouf! Mes quads sont encore un peu courbaturés du City Crawl de l’avant-veille. Une fin de bouteille d'acide lactique. Les dernières gorgées, celles gorgées de bave, vous savez? Or, j’ai tout de même l’intention de faire un détour par le parc Lafontaine, où a lieu le Festivélo MEC, avant de succomber de nouveau aux merveilles du canal Lachine. « Sick of typing, ready for cycling!» Mais ma visite me déçoit passablement. En fait, on y vend une quantité incalculable de «thingamabobs», inutilement sophistiqués. Tout cycliste vous le dira: à quand, tout simplement, un fessier de rechange? Les jambes, elles, ont la couenne beaucoup plus dure et le cœur, lui, peut en prendre encore bien davantage. Car, après tout, n'est-ce pas la vie le sport dangereux?
Que je sois juste: les festivités ont été pensées pour accueillir les familles. Partout, de jeunes femmes à peine plus âgées que moi paradent avec leur horde d’enfants à leurs trousses ou poussent leur progéniture bien aise dans leur carrosse ou encore, promène leur protubérance ventrale en gestation. D'autres bambins, plus réservés, choisissent de jouer les singes, pendus à la jupe de leur mère. Aveu: La maternité m’effraie un peu. Mais l’enfance, elle, me fascine. Sinon comment aurais-je pu survivre à onze années d'animation en base de plein air? Et j'en mange encore. Parfois, je prends même les bouchées doubles. Bref, des bipèdes de trois pommes de haut et de X-nombres de doigts d’années pourchassent la gent canine, qui arrose le terrain de jeu. Désireux de flatter les douces bêtes baveuses, ils demandent poliment aux propriétaires la permission de caresser leur animal de compagnie «s’il est gentil». Mignon! J'admets avoir beaucoup de difficulté à résister au meilleur ami de l'homme moi-même si con paraît-il avec son joujou dégoulinant dans la gueule et comme l'air de dire «Ah! Mon ami, mon ami!» tel un GO de tout inclus. Cependant, pourquoi, à l'inverse, les couples désespérés d'être parents, eux, ne s'enquièrent-ils pas auprès des mamans pour savoir s'ils peuvent flatter leurs petits «s'ils sont propres»? Vous me direz qu'on ne peut comparer des enfants et des chiens et, bien sûr, vous aurez parfaitement raison. La marmaille, elle, ne nous donne pas d'allergies (quoique) et les propriétaires n'en prohibent jamais (explicitement) la possession à la signature d'un bail.
Finalement, il me manque certainement une poignée d’années avant, éventuellement, d’enfanter à mon tour. En attendant, je me pratique... ;) Non, sans blague: j'adore l'adultère! Mes jambes encerclent le cadre de mon amant et je halète doucement jusqu’à l’extase, que me procure les endorphines. Suffit! Cap canal Lachine (parce que plus ça change, plus c'est pareil). Sauf que, cette fois, j’opte pour l’autre rive en quête du plaisir défendu...
À quoi pensez-vous? J’ai envie d’une crème glacée, voyons! Or, je suis intolérante au lactose, d'où le péché de la chose. Malgré mes enzymes déficitaires, je garde un goût prononcé pour les cornets et autres gâteries glacées de la belle saison, accro depuis les 9 premiers mois de mon existence. Ma mère s'est gavée d'un mélange de parfums des plus divers durant sa grossesse. J’entre donc, penaude, dans le bar pour... m’adonner au vice. Il y foule. Habituellement, je fuis les masses, mais, ce regroupement-là, au contraire, encourage mon écart irresponsable puisque je le prends comme de la solidarité.
Hum… J’avale la bouchée glacée à l’italienne (en marchant), rafraîchissant ainsi ma gorge brûlée par les pollens qui circulent dans l’air. Une autre allergie... Mais la chaleur a tôt fait de produire son effet: mon Peanut Buster dégouline bien que je la savoure à coups de dents. Je ne sors la langue que pour battre ma soeur de 7 ans (et mon chum, de 27) aux concours de grimaces. Une passante, qui marche en direction du bac à recyclage, les mains pleines de serviettes de table, dévie de sa trajectoire et, la honte! me tend le tout afin de me débarbouiller (moi-même). ... À propos des gamins, n'en suis-je pas une?
Je rentre, épuisée (remonter la montagne), prendre une douche et un petit encas de fin d’après-midi. Ce soir, ma petite soeur aux blancs cheveux dorés nous démontre ses acquis de danse. Et je ne manquerais pas son spectacle pour tout l’or du monde! Car, si je n'ai pas encore la fibre maternelle, j'ai par contre le gène fraternelle dans le sang! Et je me consacrerai volontiers avec démesure à l’art d’être une sœur, car il m’a fallu attendre 19 ans avant de connaître cet immense bonheur.
Je réchauffe mes muscles en gravant la bébé-montée de la Côte-Ste-Catherine, à la hauteur de Ste-Justine, pour ensuite faire du roue libre. Mais avant, je lance un regard malicieux à l'édifice qui abrite les monstres de ma jeunesse: mouah-ha! J'aurai vaincu tous les maux qui ont voulu me garder loin du plaisir de jouer dehors... « And ready to go where the people go, ask 'em my questions and get some answers: what's a fire and why does it burn? »
Ouf! Mes quads sont encore un peu courbaturés du City Crawl de l’avant-veille. Une fin de bouteille d'acide lactique. Les dernières gorgées, celles gorgées de bave, vous savez? Or, j’ai tout de même l’intention de faire un détour par le parc Lafontaine, où a lieu le Festivélo MEC, avant de succomber de nouveau aux merveilles du canal Lachine. « Sick of typing, ready for cycling!» Mais ma visite me déçoit passablement. En fait, on y vend une quantité incalculable de «thingamabobs», inutilement sophistiqués. Tout cycliste vous le dira: à quand, tout simplement, un fessier de rechange? Les jambes, elles, ont la couenne beaucoup plus dure et le cœur, lui, peut en prendre encore bien davantage. Car, après tout, n'est-ce pas la vie le sport dangereux?
Que je sois juste: les festivités ont été pensées pour accueillir les familles. Partout, de jeunes femmes à peine plus âgées que moi paradent avec leur horde d’enfants à leurs trousses ou poussent leur progéniture bien aise dans leur carrosse ou encore, promène leur protubérance ventrale en gestation. D'autres bambins, plus réservés, choisissent de jouer les singes, pendus à la jupe de leur mère. Aveu: La maternité m’effraie un peu. Mais l’enfance, elle, me fascine. Sinon comment aurais-je pu survivre à onze années d'animation en base de plein air? Et j'en mange encore. Parfois, je prends même les bouchées doubles. Bref, des bipèdes de trois pommes de haut et de X-nombres de doigts d’années pourchassent la gent canine, qui arrose le terrain de jeu. Désireux de flatter les douces bêtes baveuses, ils demandent poliment aux propriétaires la permission de caresser leur animal de compagnie «s’il est gentil». Mignon! J'admets avoir beaucoup de difficulté à résister au meilleur ami de l'homme moi-même si con paraît-il avec son joujou dégoulinant dans la gueule et comme l'air de dire «Ah! Mon ami, mon ami!» tel un GO de tout inclus. Cependant, pourquoi, à l'inverse, les couples désespérés d'être parents, eux, ne s'enquièrent-ils pas auprès des mamans pour savoir s'ils peuvent flatter leurs petits «s'ils sont propres»? Vous me direz qu'on ne peut comparer des enfants et des chiens et, bien sûr, vous aurez parfaitement raison. La marmaille, elle, ne nous donne pas d'allergies (quoique) et les propriétaires n'en prohibent jamais (explicitement) la possession à la signature d'un bail.
Finalement, il me manque certainement une poignée d’années avant, éventuellement, d’enfanter à mon tour. En attendant, je me pratique... ;) Non, sans blague: j'adore l'adultère! Mes jambes encerclent le cadre de mon amant et je halète doucement jusqu’à l’extase, que me procure les endorphines. Suffit! Cap canal Lachine (parce que plus ça change, plus c'est pareil). Sauf que, cette fois, j’opte pour l’autre rive en quête du plaisir défendu...
À quoi pensez-vous? J’ai envie d’une crème glacée, voyons! Or, je suis intolérante au lactose, d'où le péché de la chose. Malgré mes enzymes déficitaires, je garde un goût prononcé pour les cornets et autres gâteries glacées de la belle saison, accro depuis les 9 premiers mois de mon existence. Ma mère s'est gavée d'un mélange de parfums des plus divers durant sa grossesse. J’entre donc, penaude, dans le bar pour... m’adonner au vice. Il y foule. Habituellement, je fuis les masses, mais, ce regroupement-là, au contraire, encourage mon écart irresponsable puisque je le prends comme de la solidarité.
Hum… J’avale la bouchée glacée à l’italienne (en marchant), rafraîchissant ainsi ma gorge brûlée par les pollens qui circulent dans l’air. Une autre allergie... Mais la chaleur a tôt fait de produire son effet: mon Peanut Buster dégouline bien que je la savoure à coups de dents. Je ne sors la langue que pour battre ma soeur de 7 ans (et mon chum, de 27) aux concours de grimaces. Une passante, qui marche en direction du bac à recyclage, les mains pleines de serviettes de table, dévie de sa trajectoire et, la honte! me tend le tout afin de me débarbouiller (moi-même). ... À propos des gamins, n'en suis-je pas une?
Je rentre, épuisée (remonter la montagne), prendre une douche et un petit encas de fin d’après-midi. Ce soir, ma petite soeur aux blancs cheveux dorés nous démontre ses acquis de danse. Et je ne manquerais pas son spectacle pour tout l’or du monde! Car, si je n'ai pas encore la fibre maternelle, j'ai par contre le gène fraternelle dans le sang! Et je me consacrerai volontiers avec démesure à l’art d’être une sœur, car il m’a fallu attendre 19 ans avant de connaître cet immense bonheur.
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